Printemps sec, pollinisateurs en détresse… et potager en souffrance ! 🐝

 Ce printemps, la sécheresse a durement touché les champs, les prairies, et avec eux, les pollinisateurs sauvages qui s'y nourrissent. Et les vagues de chaleur intenses qui ont suivi n’ont rien arrangé. Résultat : moins d’abeilles, de bourdons, de syrphes... et une pollinisation insuffisante pour bon nombre de cultures.

 Dans les potagers et chez les maraîchers, les effets sont visibles : courgettes mal formées, fleurs non fécondées, rendements affaiblis.
Les arboriculteurs et cultivateurs font appel aux apiculteurs pour installer des ruches et pallier le manque de pollinisateurs sauvages.

Mais les abeilles domestiques ne suffisent pas à tout compenser.

👉 D’où l’importance de préserver et de restaurer des milieux riches en fleurs :

Bords de routes : fauchage tardif = floraison prolongée
Lisières de forêts : réservoirs naturels de biodiversité
Jachères agricoles : un trésor pour la faune si la fauche est retardée
Jardins privés : cet été, laissez pousser avant de partir en vacances !

📌 Pourquoi c’est crucial ?
Les pollinisateurs sauvages vivent au jour le jour, sans réserve. Chaque fleur compte.
Les abeilles mellifères, elles, peuvent puiser dans leur miel en cas de disette… mais ont besoin de 14 pollens différents pour une alimentation équilibrée – comme nous avons besoin de varier fruits et légumes !

🌦 Après les fortes chaleurs puis les pluies de fin juillet, un regain de floraisons est attendu. L'occasion pour les 1000 espèces d’abeilles sauvages de France – dont notre précieuse abeille noire – de reconstituer leurs forces et leurs réserves pour l’hiver.

🐝🌸 Un simple geste, comme retarder une tonte, peut faire toute la différence.
Pour elles, pour nous, pour les saisons à venir.

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Une saison en or pour les abeilles noires… et pour un miel produit localement